Sarah et Hélène
Encore un truc absolument in-cro-yable qui m'est arrivé dans un taxi récemment (mes plus folles aventures ont toujours pour décor un taxi, comme les plus assidus d'entre vous l'auront noté).
Ce jour-là, dans ce taxi, la radio chinoise a diffusé une chanson française. Moi qui baigne depuis 7 mois dans la bande sonore de Mulan (mais en chinois) quelle ne fut pas ma surprise quand la langue bénie de mon pays natal vint tinter doucement à mes oreilles (je m'emporte, je m'emporte). Mais là où c'est encore plus beau, c'est qu'il ne s'agissait pas de n'importe quelle chanson française. Non non non. Et c'est là qu'on reconnaîtra à nos amis les Chinois leur goût très sûr en matière de musique : nous avons eu le droit à "Je m'appelle Hélène". Rien que ça.
Et bien malgré la nullité totale de cette chanson, je me suis laissée emporter par une grande vague de nostalgie, je me suis mise à chanter de tout coeur :
Hélène
Je m'appelle Hélène
Je suis une fille
Comme les aaautres
(blablabla)
Je voudrais trouver I'amour
Simplement trouver I'amooooour
Un moment de grande poésie, très apprécié par le chauffeur (qui m'a dit que je chantais bien, le vilain petit menteur).
Bref, cela m'a fait réaliser :
1) que la France me manquait pas mal, et le français, et les Français
2) que si je commençais à m'émouvoir sur cette chanson qui est probablement une des chansons les plus merdiques de l'histoire de la chanson française (égalité avec Big Bisous) pour la seule raison que c'est une chanson française, cela voulait dire qu'il était grand temps de rentrer ... (ça tombe bien, je serai en France dans 3 mois ! Youhouuuuu !)
S.